top of page
  • Whatsapp
  • Youtube
  • Facebook
  • X
  • Instagram

10 CONSEILS POUR FIDELISER VOS U13 A U17 !


⚽Pourquoi de plus en plus de jeunes décrochent entre U13 et U17 – et comment y remédier ?


🔎 Un constat préoccupant mais trop peu discuté


Entre les rêves de Ligue 1 à 10 ans et l’abandon silencieux à 15 ou 16 ans, il y a un virage que beaucoup de jeunes footballeurs ne négocient pas.

Chaque année, dans tous les clubs, des éducateurs voient leurs effectifs fondre. Pas à cause de blessures. Pas à cause d’un déménagement. Mais parce qu’un jour, le foot ne les intéresse plus. Ou qu’il devient une contrainte de trop.

Ce phénomène est massif, silencieux, et trop souvent mal compris. Et s’il est facile de parler de manque d’envie, il est plus honnête de se demander :

👉 Qu’est-ce qui pousse vraiment les jeunes à décrocher ?

👉 Et que peut-on faire, nous, éducateurs, pour éviter qu’ils tournent le dos au football… et parfois à tout cadre sportif ?


⚠️ Un âge critique : entre 12 et 17 ans


Entre U13 et U17, un tiers des licenciés arrêtent leur pratique du football (source : FFF et observations de terrain).


Ce chiffre, aussi marquant soit-il, est le reflet d’un moment clé dans la vie d’un adolescent :

  • Le corps change, les priorités évoluent

  • La pression scolaire et sociale augmente

  • Les goûts se modifient, l’autorité est remise en question

  • Et le football devient plus structuré, plus sélectif… parfois trop

Un jeune joueur témoigne :


“J’aimais le foot, mais j’avais plus envie d’y aller. Je savais que je n’allais pas jouer beaucoup. Et mes potes, eux, avaient déjà arrêté…”

🧠 Les vraies raisons du décrochage (et ce n’est pas un manque d’amour du foot)


On croit parfois que les jeunes arrêtent parce qu’ils n’aiment plus le foot. Mais c’est rarement le vrai problème. Voici ce qu’on observe souvent :


1. La perte de plaisir


Là où les U11 s’éclataient sans enjeu, les U15 découvrent une pratique plus rigide, moins libre. Moins de jeu, plus de répétitions. Le football devient "travail".


2. La pression des résultats


Compétitions, classements, titularisations, sélections : certains se sentent en échec constant. Leur progression est jugée, comparée, notée.


3. Des parents trop impliqués… ou pas assez


Entre ceux qui veulent que leur enfant “réussisse” à tout prix, et ceux qui ne viennent jamais les voir, l’équilibre est fragile. Le regard parental pèse.


4. Des séances pas toujours adaptées


Manque de variété, d’intensité ou d’adaptation : certains jeunes décrochent car ils ne se sentent ni concernés ni valorisés.


5. Un rôle flou dans l’équipe


Les jeunes en bord de groupe – les remplaçants, les discrets, les “moyens” – sont souvent ceux qui partent. Parce qu’ils n’ont pas leur place dans un collectif qui ne les valorise pas.


6. La concurrence des loisirs numériques


TikTok, PlayStation, Instagram, Netflix... autant de distractions accessibles, valorisantes, et qui ne jugent pas la performance.


👥 Le rôle de l’éducateur : un acteur central


Dans ce contexte, l’éducateur peut tout changer. Par sa posture, ses choix pédagogiques, son regard, son écoute.

Tu n’es pas juste un technicien. Tu es un repère. Parfois un confident. Souvent un modèle, qu’ils le disent ou non.

Un éducateur peut donner envie de venir au stade. Mais il peut aussi, sans le vouloir, devenir la raison pour laquelle un jeune abandonne.


C’est une responsabilité lourde, mais aussi une immense opportunité : être celui ou celle qui fait rester.


🛠️ 10 solutions concrètes pour garder les jeunes engagés dans vos clubs !


Voici 10 leviers simples, concrets, testés sur le terrain pour aider les jeunes à rester accrochés au foot… et à eux-mêmes :


✅ 1. Donne leur la parole

Organise des moments de parole : 5 minutes en début ou fin de séance. Demande-leur ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils voudraient essayer. Inclure, c’est motiver. Et n'oublie pas que l'on entraine des humains avant des joueurs !

✅ 2. Revalorise le plaisir

Introduis régulièrement des jeux sans enjeu, sans classement. Le plaisir pur du foot doit rester au centre, même en U17.

✅ 3. Crée du lien au-delà du terrain

Une sortie, un repas d’équipe, un tournoi 5v5 entre générations…Plus un groupe est soudé, moins il se désagrège.

✅ 4. Valorise tous les profils

Pas seulement les "bons". Félicite les efforts, l’état d’esprit, les progrès lents. Un joueur qui se sent vu… reste.

✅ 5. Évite les rôles figés

Capitaine tournant, responsabilité d’échauffement à tour de rôle…Chacun doit exister a sa manière mais donner de la "visibilité est important !

✅ 6. Allège la pression compétitive

Réexplique le rôle de la compétition. Revalorise l’engagement, pas juste la victoire.

✅ 7. Adapte tes séances à ton groupe - PRIMORDIAL !

Ni trop dures, ni trop faciles. Ni trop rigides, ni trop floues. Varie les formats, et change les rôles régulièrement.

✅ 8. Accompagne les parents

Réunion de début de saison, chartes partagées, communication régulière. Le parent est un allié si tu le rends acteur (mais pas trop !)

✅ 9. Crée un espace de progression individuel

Une fiche par joueur, des mini objectifs personnels. Ce qui est mesuré peut être valorisé. Et ce qui est valorisé motive.

✅ 10. Montre que tu crois en eux

Un mot positif peut marquer un jeune pour toute une saison. Un éducateur qui croit en toi, c’est un carburant que rien ne remplace.

📣 Et maintenant ? Repenser le cadre pour mieux inclure


Le décrochage n’est pas une fatalité. C’est souvent un symptôme d’un cadre trop rigide, trop compétitif, trop impersonnel.

Nous avons, éducateurs de terrain, le pouvoir d'inverser cette tendance. En remettant l’humain au cœur. En formant autrement. En construisant un environnement où l’on a envie de revenir.


✅ Conclusion : Garder, pas seulement former


Former des joueurs, c’est important. Mais garder des jeunes engagés, motivés, équilibrés, c’est essentiel.

Chaque adolescent qui reste grâce à toi, c’est une victoire. Pas sur un terrain. Une victoire sur le décrochage, sur l’oubli, sur l’abandon.

Et ça, c’est la plus belle des médailles.



Comments


bottom of page